Alien versus Predator 2 : Requiem

Publié le par Bardamu

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C’est triste ces articles qui descendent le Alien versus Predator 2 (délicieusement sous titré Requiem). Il n'est pas si mauvais qu'on veut bien l'affirmer et il contentera tout amateur de sci-fi (faut pas être trop difficile non plus).
 
Les souvenirs émus du Gouvernator (l'ami Schwarzy) pulvérisant le rasta-alien chasseur dans la jungle sud-américaine, de Danny Glover traqué dans le dédale urbain de L.A., de Lance Henriksen et Sigourney Weaver jouant du lance flammes dans la plus belle omelette extraterrestre de toute l’histoire du cinéma…
Ces belles images enfouies dans notre mémoire, on pénètre, fébriles, dans ce second opus (le premier épisode étant bien laborieux et tout juste au niveau d’une série B). Passé le prologue, ca démarre lentement.
 
Une petite ville américaine, cerclée d’arbres. Des teenagers (la bimbo, le loser livreur de pizza, 2 ou 3 méchants boutonneux…) ; hé oui, signe de l’époque, même les aliens se soumettent à la vogue des teen-slashers movies, merci Scream. Suivent le sheriff local, la militaire qui rentre d’un pays qui sent le sable chaud pour retrouver sa petite famille et une femme enceinte qui…va se faire croquer par l’attraction du film : le Predalien (la dernière image du film précédent).
 
On est reconnaissants aux deux réalisateurs (2 frangins experts en effets spéciaux) de nous avoir offert quelques images d’une planète appartenant aux Predators, mais pourquoi en envoyer un seul au casse pipe ? Ce doit être le Chuck Norris local. Dommage, un quarteron de ces vilaines frimousses aurait conféré aux batailles contre les aliens une belle dimension épique.
 
Un détail piquant : la quantité de clins d'oeil aux deux sagas "personnelles" des créatures. Des extraits musicaux d'Aliens, le Predator sortant de l'eau en apparaissant peu à peu (Predator 1), la petite fille aux accents de Newt (Aliens), le Predator "travaillant" un trophée (Predator 2), le cadavre du Ranger pendu par les pieds (Predator 1), etc. Ces piqûres de rappel sont autant d'hommages discrets et de savoureux échos pour les "fans" de la première heure des deux licences.
Les humains survivent comme ils peuvent mais on est loin des marines du film de James Cameron (petite larmes qui reviennent à la pensée de Vazquez et de Hicks). Ils ont le cul entre deux mâchoires et subissent un massacre en règles. Les kids ne sont pas épargnés et dans le casting listé plus haut, on a quelques (bonnes) surprises quant à l’issue de certains personnages. Il est à signaler que la qualité des dialogues ferait passer ceux de Plus Belle La Vie pour du Bergman.
 
La lisibilité des bastons n’est pas terrible parfois mais la goratitude générale de l’intrigue sauve l’ensemble. On a aussi de sympathiques déflagrations de canon à plasma, d’acide bleu qui ronge les chairs, de rafales de mitrailleuses, de boomerangs éventreurs et tout un tas d’autres gadgets Hi-Tech visant à anéantir l'intégrité corporelle de quelque fâcheuse entité biologique extraterrestre.
 
La décapitation. Et si on en parlait ?


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Publié dans Cinéma

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