Astérix aux jeux olympiques...

Ah quelle horreur !
Quelle immondice, quelle excrémentielle abomination que cette moisissure bling bling !
Principalement, c'est une marée d'effets spéciaux qui jalonne des pelletées de gags "tartes à la crème", niaiserie de la romance, cabotinages à chaque coin de scène...

On comprend bien la dépression de monsieur Poolvoerde. 
On comprend moins les millions de spectateurs.

Alain Delon n'est qu'indigence.
Elie Semoun nous ressort son petit numéro des annonces.
Dubosc, au moins, a l'excuse d'avoir les répliques les plus insignifiantes du film.
On se pince le nez aux zouaveries médiocres et outrées du sinistre duo Cornillac-Depardieu.
On a mal pour Garcia et Poolvoerde qui se commettent dans cette catastrophe à 80 millions...

Et Uderzo loue le film.
Quand on voit son dernier album, déplorable, crétin, réac (comics versus mangas), sénile, on est au bord des larmes...

Les 5 dernières minutes feront peut-être sourire les plus indulgents avec son atmosphère "sommaire de Paris-Match". Il ne manque plus que Chabal et Paris Hilton...


3 personnes ressortent grandies de ce film, en fait:
- Alain Chabat, qui a réalisé une véritable adaptation, la dernière fois.
- Goscinny, la postérité du 9ème art retiendra tout son talent de conteur au détriment de l'opportunisme décérébré de son comparse...
- Jérôme Le Banner, kick-boxer de son état, qui est sûrement le meilleur acteur du film !

Atroce, atroce, atroce...