J'ai toujours rêvé d'être un gangster - Samuel Benchetrit

Publié le par Bardamu









Bashung et Arno dans un dialogue surréaliste offrant un featuring prestigieux, c'est le cachet de Jarmusch, période "Coffee and Cigarettes" (White Stripes, Iggy Pop, et de longue date, Tom Waits, squattèrent ses pellicules). Ca rend une scène assez amusante (les deux ne connaissaient pas leurs textes, le réalisateur leurs dictait les paroles, comme Lelouch a coutume de le faire).

Le noir et blanc artistique crée l'élégant vernis à l'humour poétique, à la gentille folie, aux losers à bout de souffle (Bouli Lanners, vu dans le grolandesque Eldorado ), aux combinards nostalgiques (le gentil cabotinage de Jean Rochefort menant la danse d'un quarteron de vieux croutons branquignols retrouvant à la place de leurs planques d'il y a 20 ans une cafétéria de nationale, à la place de la banque qu'ils avaient coutume d'écumer, un Mac Do...).

Edouard Baer bride ses habituelles envolées en incarnant (bien) un braqueur raté et c'est son histoire qui centralise un peu les autres (avec un dénouement inattendu) mais c'est la bouille magnifique de Roger Dumas en grand malade qui reste, une tronche audiardienne de première bourre ; et je dirais même plus, au niveau d'un André Pousse, d'un Philippe Nahon !





Publié dans Cinéma

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